Mélodies amoureuses
Mon pays est étranger
et les yeux dont j'ai abusés
en deux minutes
et que la tristesse a fardés deux fois
sont encore près de moi.
Tu te souviens, ce soir-là
comment nous a acheminés l'amour
vers le ruisseau d'éclat,
me déshabillant de mon âme
et toi de ton orgueil ?
Tu te souviens des primevères
et des mélodies de Vivaldi
qui ont convoyé notre folie au lit ?
Tu te souviens de Dali
et des fleurs de Baudelaire ?
Mon pays est étranger
et les yeux dont j'ai abusés
en deux minutes
et que la tristesse a fardés deux fois
sont encore près de moi.
En vain nous refusons à tort
la conversion de l'enfance au rêve
que nous avons volé le jour de la fête
à un vieillard qui adore la mort
dans le giron de la virilité !
Et quand le silence nous étreint,
les deux corps grimpent le plaisir du départ
vers un avenir lointain,
vers les limites de l'impossible
où l'amour s'épanouit à nouveau.
Sois mon beau pays
ô reine de mon coeur
et une photo sur mon identité
pour que je vive et meure
tout près de toi!
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Mohamed El Fakhkhari
Amitié sucrée
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